Du 28 octobre au 12 novembre 2006 |
Galerie Clemangis CHALONS EN CHAMPAGNE |
Exposition des oeuvres de François VIGNERON
|
|
François VIGNERON |
|
||
|
La plupart des toiles de François VIGNERON sont nées ou sont inspirées des images exotiques rapportées de ses différents voyages de par le monde. Sa visite des temples égyptiens en 1999, a été une véritable révélation, par la découverte des hiéroglyphes, des symboles, de la spiritualité, des signes et représentations mythiques, mais aussi des couleurs et des supports minéraux. |
||
Réalisé en technique mixte, Medou Netjer (l'écriture des dieux en égyptien) unit le sacré des mots à celui des signes et des couleurs, François Vigneron dépasse ici l'art pictural pour atteindre une expression codée, un autre langage!
Christian GERMAK |
|
||
|
"No limit" : François Vigneron explore dans un aller et retour rythmique la ronde des influences ethniques, en un rébus coloré, tantôt chaud, tantôt froid. De l'Inde à l'Afrique, "No limit" dit toute la richesse de cette contemporaine pierre de rosette à la matière grainée de mille paillettes
Anne-Marie CHIRON |
||
"Sueno de toros" : une oeuvre rythmée où l'on retrouve des influences d'ailleurs; superposition de tons chauds, esquisses tauromachiques; l'oeuvre de François Vigneron est savamment construite, l'espace est occupé ... simplement.
Patricia PETITBERGHIEN |
|
||
|
|
||
|
|
||
|
|
||
|
|
||
|
|
||
|
|
||
Discours
inaugural « Ne sois pas satisfait de ton dernier tableau, cherche plus loin et plus en profondeur » ; cette maxime de Serge Poliakoff, François Vigneron l’a gravée sur son chevalet, comme de tous temps et en tous lieux, les hommes ont gravé dans la roche ou la pierre ce qu’ils voulaient préserver de l’érosion du temps. Pour
notre artiste, la peinture est la déclinaison de 3 requis :
|
La peinture de François Vigneron est d’une facture moderne et personnelle, les tons vifs et chauds s’harmonisent parfaitement avec l’ocre souvent employé pour symboliser la pierre ou la roche des graphismes de nos différents berceaux, faisant se rencontrer les citations de toutes contrées du globe et de toutes époques, des taureaux de Lascaux (très naturel pour ce natif du 4 mai) au dripping de Pollock, des hiéroglyphes au tachisme, d’un profil maya à la silhouette contemporaine des femmes occidentales… , ces femmes dont Jacques Attali prétend qu’elles sont le premier labyrinthe de l’homme ! Ainsi, dans ce voyage à quatre dimensions, François VIGNERON crée, par son parcours spatial du signe et de la pierre, sa propre cosmogonie, comme à la recherche d’une représentation du monde, d’une quête d’un savoir et d’une sagesse universels. Sur
une toile intitulée « Traces », un coquillage stylisé, sans
doute un nautile, se présente, en coupe, sous la forme d’un labyrinthe,
trace de l’évolution de la vie depuis son centre. Comme une empreinte
de doigt à laquelle son schéma s’apparente, ce nautile semble
symboliser l’empreinte des civilisations et leur évolution dans le
labyrinthe du possible, mais aussi le dédale dans lequel cet ancien
postier, devenu messager de l’espace et du temps, nous propose de
trouver notre définition et notre voie, dans cette difficile synthèse
qu’évoque André Malraux : « Toute civilisation est impénétrable
pour une autre. Mais les objets restent, et nous sommes aveugles devant
eux jusqu’à ce que nos mythes s’accordent à eux… les musées sont
pour moi des lieux où les œuvres du passé, devenues mythes, dorment en
attendant que les artistes les appellent à une existence réelle». François VIGNERON, tu as le nom évocateur de ces talentueux artisans, voire artistes, de la vigne, dont nous allons saluer les bienfaits (avec, bien sûr la modération qui s’impose) en même temps que le vernissage de cette très belle exposition. Claude Rochet |
||
retour accueil |