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du 12 au 26 mars 2017
Galerie Clémangis
CHALONS EN CHAMPAGNE
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Exposition
des peintures
de
Ahmed
SHAHABUDDIN
le vernissage
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Presse
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Portrait de l’artiste
Peintre figuratif contemporain proche de l'expressionisme, Ahmed
Shahabuddin est né à Dacca au
Bangladesh en 1950, il vit et travaille à Paris depuis 1974 en tant
qu'artiste indépendant.
En 1971, il participe au Mouvement de libération de son pays. Il a en effet
vécu l'aliénation culturelle et la grande frustration de l'identité menacée,
avant de s'engager dans le combat pour la liberté, il a par conséquent connu
les tourments et les ivresses de la lutte pour la liberté
Sa
peinture est marquée par les corps en action, jusqu'au paroxysme de l'effort
et de la souffrance. Sa peinture traduit simultanément la puissance
irrépressible du mouvement doublée d'une certaine violence.
Néanmoins, ces figures ne sont que suggérées dans les spasmes de la
peinture, presque clandestinement comme s'il tentait de ne révéler que la
face cachée de l'être.
Les formes de ses personnages s'accordent aux contrastes onctueux de la
matière-couleur, exprimant force et fluidité.
Au-delà des connotations idéologiques d'une histoire personnelle et des
interprétations sémantiques, les peintures de Ahmed
Shahabuddin nous parlent de
tous les combats des âmes et des corps
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Formation
Diplômé de l'école des Beaux-Arts de Dacca en 1973, il est également diplômé
de l'école des Beaux-arts de Paris depuis 1981.
œuvre
Extrait d'un texte de Gérard Xuriguera
L'œuvre ardente et batailleuse de Ahmed
Shahabuddin réverbère des
situations limites dont l'homme est le dénominateur commun. C'est donc
autour de la figure humaine, prise en flagrant désir de survie dans sa fuite
en avant, que se cristallisent les phases de son processus.
Pas de sensiblerie dans le pinceau de Ahmed
Shahabuddin, il saisit les
créatures dans leur premier élan, catapultées par une force intérieure
irrépressible. Instantanéité du geste, chromatisme assourdi, peintre de
tempérament, Ahmed Shahabuddin impose un style direct, généreux et
volontaire, quoique contrôlé, mais toujours vibrant.
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Biographie
Ahmed Shahabuddin participe comme commandant de section au
Mouvement de Libération du Bangladesh
en 1971, guerre d'indépendance qui a une forte influence sur son œuvre. Par
la peinture, il fixe des scènes de ce conflit comme des figures saillantes
de celui-ci, telle
Sheikh Mujibur Rahman. A ce titre, il reçoit en 2000
le Prix national de l'indépendance, la récompense la plus honorable
du pays. Après le conflit armé, Ahmed
Shahabuddin étudie les arts à l'Academy of Fine Arts à Dacca
avant de poursuivre ses études à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à
Paris.
Peintre figuratif au trait suggestif et baroque, au geste fougueux, il est
initialement influencé par
Francis Bacon.
Il focalise souvent son œuvre sur la seule figure humaine, souvent
représentée sur un fond neutre la magnifiant. A l'occasion des
Jeux
olympiques d'été de 1992,
Ahmed Shahabuddin est élu l’un des «50 maîtres de l’Art
contemporain» lors de l’Olympiade des Arts (Olimpiada cultural - avril à
août 1992) à
Barcelone.
Il est nommé
Chevalier des Arts et des Lettres
en 2014 pour sa contribution à l'art en France.
Il
expose partout à travers le monde, tant dans des galeries privées que des
musées publics. Certains de ses tableaux figurent dans les collections
permanentes de musées et un grand nombre de ses œuvres de grands formats
font partie des collections permanentes de galeries en France, en Europe, en
Asie, au Moyen-Orient, aux États-Unis.
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Expositions
Galerie Samagra,
Paris -Galerie Ars Vivendi, Munich -Musée Yazienki Krolenskie,
Varsovie - Galerie D.D., Dhaka, Bangladesh -Neheru Center
Mumbaï, Inde- Centre Art Comtemporain Spazio, Italie - Galerie
Daniel Besseiche, Paris - Galerie Epoké, Danmark - Galerie
Espace 61, Rouen - Galerie Brulé, Strasbourg - Galerie
Ashutosh, Calcutta, Inde - Galerie Jacob 1, Paris- Galerie
Gabrielle Fliegans, Monaco – Galerie Contraste, Bruxelles -
Galerie Barbara Moran, Massachusetts, U.S.A - White Chapel Art
Gallery, Londres
Expose à la galerie
Jas de la Rimade
depuis 2001
Musées et collections
Musée national
du Bangladesh, Musée olympique de Séoul, Corée, Musée national
bulgare de Sofia, Bulgarie, Musée national de Taiwan, Musée
olympique de Lausanne, ainsi que de nombreuses collections privées.
Récompenses
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le vernissage
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vernissage |

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Chaleureux vernissage présidé par Nelly
Lapierre-Charton, en présence de l'artiste, de l'Ambassadeur du Bangladesh à
Paris et de son Conseiller, de Monsieur Doucet, représentant la
Municipalité au nom de laquelle il remit quelques spécialités champenoises à
nos hôtes.
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Présentes également l'épouse et la fille de l'artiste. |
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Ahmed Shahabuddin, artiste
indépendant des temps modernes

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Les œuvres surprenantes d'Ahmed Shahabuddin, à découvrir à
la galerie Clémangis. (© DR)
Né à Dacca en 1950, Ahmed Shahabuddin se classe parmi
les artistes figuratifs contemporains les plus fascinants, mais aussi
parmi les citoyens engagés et anti-conformistes. Il s'inspire
profondément de son vécu pour composer ses toiles, en particulier des
conflits, qu'ils soient intérieurs ou extérieurs. Chevalier de l'ordre
des Arts et des Lettres depuis 2014, il a également reçu du gouvernement
de Bangladesh le Shadhinota Puroshker (ou Prix national de
l'indépendance) en 2000. Une reconnaissance de sa participation, dès
1971, au Mouvement de libération de son pays, en tant que commandant de
section. « La guerre m'a bouleversé, confie-t-il. Elle m'a changé.
J'avais 22 ans lors de la proclamation de l'indépendance du Bangladesh.
C'était une gloire pour moi, une victoire intérieure. »
Ses œuvres illustrent d'ailleurs à merveille ces notions de combat et de
liberté, à travers la puissance des corps, des mouvements, des matières
et des couleurs. « Ma peinture est souvent agressive, j'ai besoin
qu'elle soit forte, qu'elle livre quelque chose d'émouvant. J'ai
commencé à peintre à l'âge de 7 ou 8 ans. Il n'y a pourtant pas
d'artistes dans ma famille. » A 16 ans, il remporte la médaille d'or
d'un concours international. Une porte ouverte vers les Beaux-Arts. « Je
suis arrivé en France en 1974, grâce à une bourse (ndlr : le Bangla
Academy Award). J'étais très malheureux au début, j'avais du mal à
m'adapter à ce nouveau pays, au froid. Un jour, sur la plage, j'ai
rencontré une dame qui peignait les rochers. Je l'ai observée pendant
longtemps, puis on a échangé. Elle m'a pris sous son aile et est devenue
comme ma famille. C'était ma tante Yvonne. » De Paris à Séoul, en
passant par Calcutta, les States, Monaco ou encore le Danemark,
l'artiste multiplie les expositions. « J'ai déjà présenté mes œuvres à
la galerie Clémangis, un endroit très joli, chaleureux. Je me réjouis
d'y revenir. »
Sonia Legendre
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