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Du 15 au 29 avril 2018

Abbaye de Vinetz

CHALONS EN CHAMPAGNE

Exposition des  peintures de   
DANIEL BIGARÉ


le vernissage

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                                                                                                    Charlotte Tocut

En plusieurs décennies de carrière, tout ou presque a été dit et écrit sur les "compositions vigoureuses et rythmées" de l'œuvre de Daniel Bigaré, "ses joyeuses verticalités", ce sens de la couleur maîtrisée après des années de recherche et d'hésitation. Cependant, ses toiles continuent d'opposer un mystère opaque à toute tentative de rationalisation. Bien qu'il s'en défende vigoureusement, Daniel Bigaré est devenu un maître. Mais un maître difficile parce que bien des questions sur son travail restent inassouvies. Dans l'élan coloré de son inspiration, les interrogations affamées demeurent, entières et mystiques. Où donc Daniel Bigaré va-t-il chercher ses déclinaisons de bleus singuliers? Dans quel ciel tire-t-il ses images recomposées?

                                                                                          Dominique Charton         

«Les musiciens, les marines, les paysages, les chevaux, j'ai toujours aimé peindre. Et puis j'ai découvert Nicolas de Staël. Le choc! Ça a été comme un révélation.» Daniel Bigaré ne voit aujourd'hui que par la couleur, et maîtrise comme personne l'alliance des tons chatoyants, des formes élancées et des aplats. Ni abstrait ni figuratif, il se classe simplement parmi les passionnés. Ceux qui s'inspirent de leur vécu pour faire voyager les autres, à travers l'art.

                                                                                                                                    Sonia Legendre
                                                                                                          L'Hebdo du vendredi

  Blue note, c’est le nom que Daniel Bigaré donne à ses expositions à domicile ; une référence au jazz et au blues, mais aussi deux mots d’harmonie et de fête, qui résument bien sa peinture.
Le bleu bien sûr, du cyan au magenta, omniprésent, celui d’un ciel de Provence ou d’un port breton, l’outremer d’un port du sud de la France , ou d’un marché marocain. Ce bleu traité en aplats aux fines nuances est  percé souvent de blancs éclatants parcourant la toile.
En contrepoint, les variations de jaune et de rouge donnent énergie, chaleur et profondeur à la composition dont l’ensemble s’érige pratiquement en abstraction d’où émerge le motif par la conjugaison d’un art et d’un hasard maîtrisés.
L’évolution vers la transparence n’entame pas la force des œuvres dans lesquelles s’équilibrent rigueur et sensibilité.
Et puis la musique, plutôt celle d’un orchestre de jazz, à Juan ou dans l’été de la campagne marnaise. Une musique proche des œuvres de Daniel Bigaré, par le rythme et l’harmonie des notes faisant alterner les plages de sérénité et les envolées festives et colorées.
                                                                                 Claude Rochet

vernissage

Le vernissage de cette première exposition "post-Clémangis" s'est déroulé à l'abbaye de Vinetz, en l'absence de Nelly Lapierre, présidente de Peintres en Champagne, excusée et représentée par Claude Rochet, en présence de Frédérique Schulthess (au nom du Conseil départemental, propriétaire des lieux), de René Doucet, adjoint au Maire de Châlons-en-Champagne,  du peintre et de Charlotte Tocut, petite fille de l'artiste.