Claude MESCOULI                        revue de presse

Mescouli use d'un intimisme très heureux. Les paysages, les natures mortes sont simples, mais la poésie rayonne sur les toiles. Le sujet est senti, vécu avant d'être exprimé et c'est le fruit de cette intégration, de cette transposition qui nous est proposé.
Sans effet, avec beaucoup de tact, un homme nous offre sa vision du monde, sensible et vraie. La composition est simple sans mutiler, ce qui lui permet de mettre en oeuvre une palette souple et contenue : des ocres, des verts qui ont la fraîcheur et du sel donnent à l'œuvre une jeunesse et une originalité par où passe la profondeur. Mescouli réprouve l'excès. Si l'image est dépouillée, le rythme est cursif et l'artiste nous prend la main pour nous présenter une ambiance, un décor qui nous sont familiers, que l'habitude avait émoussés et que nous redécouvrons grâce à lui.
                                   Bernard Leroux, Critique d'art (Paris)

Des faux plats d'une Champagne crémeusement abstraite aux images de sports à la fois géométriques et dynamiques, en passant par un nouveau retour de l'ancien - les rondeurs câlines et tendres de son Doubs natal - Mescouli nous convie aux voyages, les images arrachées de ses voyages d'affaires ou de cœur.

         Dominique Charton 

 

La poésie rayonne sur les toiles de Mescouli. La composition est ample et rigoureuse, la palette souple et contenue.
Les couleurs donnent à l'ensemble une jeunesse et une originalité par où passe la profondeur du sentiment.

               Bernard Leroux, le peintre 

Les compositions "abstractisantes" de Mescouli constituent une synthèse qui trouve son point de départ dans l'élément figuratif. De grands rythmes et une harmonie heureuse entre les tons chauds et les tons froids confèrent à sa peinture une impression de solidité. Avec un minimum de moyens, l'artiste parvient à faire passer un maximum de choses.

             Philippe  Mertès, l'Union - 1982

 

Une peinture de plaisir

Tout cela est du passé. Aujourd'hui, Claude Mescouli ne veut plus du tout intellectualiser sa peinture. "Je veux, insiste t'il, que les gens prennent du plaisir à regarder mes toiles. Si un visiteur a passé un bon moment, alors oui, j'ai gagné. Je veux apporter du soleil, de la gaîté. C'est vrai que ça peut paraître superficiel et futile, mais c'est tellement important!".
Tel est le "Claudius" qui revient à Châlons ( une ville qu'il n'a jamais quittée, rassurez vous) pour offrir du soleil, de la luminosité, celle qui jaillit de ses pinceaux et surtout de ces couleurs dont il se sert le plus : "deux tubes de bleu, deux tubes de rouge, deux tubes de jaune, avec une réserve de blanc". Tout cela constitue merveilleusement une peinture de plaisir, et "des toiles" comme l'a écrit un journal suisse, "pétillantes comme le champagne".
A déguster sans modération.
                                                                                         Jacques Valentin
Ce qui caractérise avant tout Mescouli, c'est son insatisfaction permanente, rejoignant en cela, parait-il, la plupart des peintres. Il ne cesse, en effet, de se remettre en cause. Pour lui, une toile n'est jamais terminée, ce qui explique mieux les raisons pour lesquelles il lui arrive de bouder son chevalet durant de longs mois, avant de se remettre au travail avec acharnement.
Est-ce cette solitude face à la toile blanche, qui l'a incité à peindre récemment des foules d'excellente facture, qui qui retinrent l'attention du dernier salon de printemps "Art Vivant" de Châlons?

Si oui, cette incessante remise en cause n'aura pas été inutile puisqu'elle lui aura révélé un univers pourtant quotidien, mais que seul un peintre est capable de figer dans une fausse et inquiétante immobilité.
En empruntant cette nouvelle voie, Mescouli s'est hissé d'ores et déjà au niveau des meilleurs.
                               
                                          Bernard Hennique

Mescouli décline des harmonies nuancées. Il ne cherche pas d'effet coloré mais plutôt l'expression d'une certaine sérénité, d'un ordre immuable qui ordonnance ses paysages.
              Dominique Fouchez, l'Est Éclair

Sur un dessin suggéré, Mescouli appuie des harmonies de tons d'une étonnante luminosité qui confère à sa peinture attachante une grandeur pleine de pureté.
              Ray, Libération Champagne

 

"Un bonheur pictural"
L'acrylique de Mescouli est sans doute la meilleure toile exposée.
Tout y tombe impeccablement, depuis la belle répartition de l'espace jusqu'à la richesse des transparences de couleurs.

Cette opposition entre la nudité mauve de l'aplat du ciel et la dégringolade d'une perspective aux savantes tonalités est un vrai bonheur pictural.
          Yves Andrikian, Salon des Amis des Arts

Mescouli est de retour.
   Avec Bigaré, Keiflin, Alain Richard et quelques autres, Mescouli fait partie des Amis de la Galerie Turenne dirigée par Isabelle Copon.
   Depuis quelques années, ils nous présentent régulièrement un travail tout à fait intéressant qui se rejoint sur une figuration libre, loin de tout formalisme et d'un académisme contraignant.
   Habitué des nombreux salons parisiens (Comparaisons, Automne, Artistes Français, Groupe 109...), présent en permanence dans de nombreuses galeries à Metz, Belfort, Colmar, Mulhouse, Toulon, Paris et Lausanne, Mescouli expose donc à partir de vendredi une nouvelle série de peintures à la Galerie Turenne.
   Inconditionnel du Jura, il continue à traduire sur la toile les impressions ressenties face à ces merveilleux paysages. Mais il a ajouté un certain nombre de paysages de Provence et des jardins auxquels nous n'étions pas habitués. A noter d'ailleurs, dans certains tableaux, des compositions tout à fait intéressantes, basées sur des grandes lignes décomposant la toile. Des parties apparaissent alors pratiquement abstraites, laissant par ailleurs une figuration sobre, de larges aplats lisses, et des personnages sans visages.
   La palette chromatique a également quelque peu évolué. Sans doute l'influence du soleil de Provence avec davantage de jaunes et d'orangés et des tonalités plus vives.
                                                                                   Jean-François Laville

Mescouli à Clémangis : le retour
Il n'avait plus exposé seul, à Châlons, depuis 1987 (chez Joseph-Perrier). Claude Mescouli revient à la Maison Clémangis. Pour offrir pendant deux semaines "une peinture de plaisir".

Une cinquantaine de toiles, de tous formats : les grands en bas, les plus petits en haut. Quelques scènes de marchés, mais énormément de paysages, ceux de cette Franche-Comté où il est né, et ceux du sud de la France où il aime tant se reposer.
   Voilà, très succinctement résumée, l'exposition que Claude Mescouli propose à partir de samedi à la Galerie Clémangis pour son grand retour châlonnais. Et quel retour! Un retour que d'aucuns qualifieront "d'étonnante luminosité". Un retour que lui qualifiera tout simplement de "plaisir" et plus exactement de "peinture de plaisir".
   A l'âge de la retraite, vraisemblablement de la sagesse, l'homme a décidé de ne plus se prendre la tête : il ne veut plus de cette "masturbation intellectuelle" trop fréquente dans beaucoup d'arts aujourd'hui. "Quand on lit le journal, quand on ouvre la télé, partout ça m..., ça va mal; ma peinture ne veut pas en rajouter, je ne peins pas la guerre, le misérabilisme..." explique Claude Mescouli à quelques heures de son exposition châlonnaise, juste après une autre exposition à Sens. Et d'ajouter à cette justification cette autre explication : "quand j'étais gamin, chez mes parents, il y avait des réfugiés tchèques, des gens qui avaient vécu un drame; ça m'avait fortement marqué et j'avais peint sur la guerre, les crimes, les assassinats...".

 

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